[Revue de p(a)resse] Marie Coll «Seckret», 1 cas d’école… de com. Conso, la Grande arnaque. Monsieur Michelin, sacré liquidateur !

Nous ne parlerons pas du patient «guéri» du virus Ebola, de peur d’inciter les Guinéens «ébolisés» à franchir les frontières, par dizaines pour envahir le pays de la téranga. Si ce n’est pour dire que la p(a)resse sénégalaise a rangé sa plume pour se contenter des informations «prêts à publier», «prêts à poster», traitées et dé-coupées dans le plus grand «Seckret», par les services du ministère de Awa Marie Coll, plus mus par une logique de communication que par un souci d’information. Oui, nous sommes tous ou presque tombés dans le panneau, en publiant à longueur de colonnes, en répétant à la télé comme à la radio, les prêts-à-poster gouvernementaux sur la maladie à virus Ebola, dans un excès de communication qui occulte à dessin, l’incompétence des services du gouvernement à assurer une fourniture correcte de l’eau et de l’électricité à des populations qui s’acquittent à temps du règlement de leurs factures. Car ce qui empêche Dakar de dormir en ce moment, n’est pas Ebola mais cette pénurie d’eau qui perdure et maintient les mères de famille éveillées devant le robinet de 3 à 6 heures du matin, conjuguée aux coupures lancinantes de courant, de jour comme de nuit. Parce que tout simplement Macky sobriété ne bosse pas, son PM Dionne Travolta ne parle pas. Et franchement on ne sait plus quoi penser de nos ministres, en particulier ceux en charge de l’Energie et de l’Hydraulique. On se demande bien si c’est parce qu’ils sont nuls qu’ils ont été cooptés pour siéger au gouvernement, ou si c’est parce qu’ils siègent au gouvernement qu’ils sont devenus subitement nuls et incompétents… Vous allez comprendre…

Macky sobriété a certainement dû se recueillir dans un coin pour prier, pour que «Mon-Sai-gneur» maintienne sa présence en Afrique, dans le pays de la téranga, juste pour que dans les médias, on ne parle pas des vrais problèmes d’un pays qu’on continue de divertir avec ce feuilleton à rebondissements et à l’intrigue mal ficelée, mettant aux prises un jeune étudiant guinéen «ébolisé», face à tout un arsenal médical, un dispositif sanitaire sans précédent. A Dakar en tout cas, défense de parler d’autre chose. Ebola, rien qu’Ebola.

Comme par enchantement, tous les cas suspects dont la presse a fait état, de Touba à Thiaroye en passant par Ourossougui et Ziguinchor, ne relèvent pas de la maladie à virus Ebola, officielle-ment. Ouf ! On a frôlé le pire, pardon, le rire puisque toutes ces infos «indésirables» ont été vite récupérées puis re-dé-coupées par Eva et ses services aux ordres. En matière de com, Marie Coll «Seckret» fait mieux que SJD et Yakham réunis…Et, entre nous, n'y voyez aucune manipulation...

Pas question en tout cas de faire du «Felix», en convoquant «Mon-saigneur» chez nous, avec ou sans raison, mais aux professionnels des médias de prendre avec prudence et recul toute information émanant des services de l’Etat, d’aller au-delà et dire aux populations ce que Marie Coll «Seckret» ne leur dira pas sur la guérison de notre guinéen «ébolisé»... La Revue de p(a)resse pour sa part n’en dira pas plus. Par paresse journalistique, on se contentera, comme les confrères et mieux que la RTS, de dire et de répéter ce que dit et fait répéter le gouvernement. Point final ! «Nioo tay ».

Restons toujours avec la p(a)resse sénégalaise, ce «partenaire privilégié» à qui il ne faut pas reprocher de s’être contentée de répéter ce que dit EV(ol)A Marie Coll sur le virus qui aurait  touché puis quitté le Sénégal en un temps record. Un «cas importé» reste un cas étant donné que ceux qui avaient fermé, rouvert puis refusé de (re)fermer des frontières laissées ouvertes bien des semaines durant, ont voulu par la suite nous faire gober l'idée selon laquelle ils ont réussi à suivre et mettre sous contrôle TOUTES les personnes qui ont été en contact avec notre guinéen «ébolisé», hôte forcé de la téranga sénégalaise. Bravo ! Ils sont forts quand même, Eva et Cie… Interdit d’en rire…

«Que le cas soit importé ou non cela n’enlève en rien le fait que Sénégal soit touché». C'est, en substance, le seul propos sensé, tenu par un acteur des médias, Jules, directeur de la radio Wadr. En matière de traitement de l’information, les confrères doivent, selon lui, «savoir dépasser cette étape» et «passer à autre chose» plutôt que de mimer de manière irréfléchie, ces sources gouvernementales qui «pour une raison ou une autre, manipulent l’information». A dessein. Pour ce professionnel des médias cité par EnQuête, «Ebola a mis en relief toutes les problématiques de notre profession».Bilaay, waxatiko !

Une autre profession à problèmes : la «profession» de chef d’Etat, une fonction qui n’est pas souvent synonyme de vision ou de compétence. Stagiaire au palais serait le terme adéquat pour désigner ces apprenants à l’école de la république. Chez nous en tout cas, depuis que SA Mackyesté a entamé son stage, tout ou presque a été soldé dans le pays : liberté d’expression, de manifestation, bourses d’étudiants, avantages «maraboutiques», l’eau, l’électricité : même le sourire a disparu des lèvres de nos compatriotes. Cette année comme pour les précédentes, les soldes Mackysiennes n’ont rien épargné : pas même les candidats au pèlerinage à la Mecque…

Sans doute, en avez-vous marre qu’on vous chante l’émergence  chaque jour dans des médias aux ordres, alors que le pouvoir, à près de trois ans de gestion, brille toujours par son incapacité à vous fournir une denrée primaire : l’eau. Il vous assoiffe et empêche quiconque de manifester, quelle que soit la cause, politique ou autre. Le PDS ne dira pas le contraire. A Touba, certains marabouts, lors d’une manifestation pacifique à domicile, ont lu le coran et psalmodié des vers pour que départ de SA Mackyesté. Amen !

Le départ de SA Mackyesté, ce sont les assoiffés de la capitale qui en rêvent. Car en ce moment, plusieurs quartiers de Dakar commémorent leur calvaire de septembre 2013, le «maral», qui frappe encore une fois des consommateurs sans voix. A l’époque, c’est Mimi qui était aux commandes et Dionne Travolta lui a succédé. Pour dire que le problème persiste et ce n’est pas la faute à Dionne ou à Mimi, mais à celui qui les nomme et qui maintient Dakar et sa Ville sans budget, et ses quartiers sans eau ni courant électrique.

Malgré votre dépit et contrairement à certains marabouts de Touba, vous n’irez pas jusqu’à lire le coran pour demander le départ de Pape Dieng de la Senelec et des autres incompétents de la Sde-Sones qui vous assoiffent et vous maintiennent dans le noir. Car il suffit que Macky dégage pour que les autres suivent. En effet, vous en avez plus que marre des mensonges répétitifs de la Senelec devant l’intensité des coupures de courant. Malgré les jours de la semaine sans eau et les heures interminables sans électricité, vos factures restent aussi salées que les précédentes. Tout le monde trouve cela bizarre mais personne ne dit rien.

Chez nous, opérateurs de téléphonie, sociétés en charge de l’eau et de l’électricité peuvent voler les consommateurs en toute impunité. L’Etat laisse faire comme si, avait été mise en place une cour d’incitation à l’enrichissement illicite sur le dos des consommateurs. Les sociétés en charge de l’eau et de l’électricité ne respectent pas leurs engagements et ne sont pas sanctionnées. A Dakar comme dans les régions, elles arnaquent les consommateurs et faut pas compter sur Momar et son «petit»  machin d’Ascosen pour crier au voleur !

Départ, démission, débauchage ! Appelez-le comme vous voudrez : c’est le web qui a la côte en ce moment. Daouda, le redchef de l’ «Observateur des faits divers» va sans doute manquer aux lecteurs du canard du ministre-chanteur. Mais rien de dramatique, Daouda quitte la Corniche mais ne comptera pas les poteaux dans la rue. Désormais, c’est sur le web que les lecteurs vont devoir lire ses dossiers fouillés et enquêtes bien fournies. Le papier, c’est révolu ! Et depuis que Daouda l’a compris, Seneweb a bonne «Mine». Au bonheur des internautes.

Bonne semaine à tous !